Samedi 21 avril 2007 à 17:43



Toute émue, boulversée, chamboulée, nostalgique à la vue de ces photos retrouvée sur le blog d'une amie d'enfance. J'ai vécu 5 ans à Orléans. Du CE1 à la 6ème incluse. Les premières années furent dur pour moi. En même temps je n'étais qu'une gamine capricieuse et angoissée. A partir du CM1 et jusqu'à la 6ème, j'ai vécu des années fantastiques. Philippine, Pauline, Alix (rebatisée "Nemo"), Vincent, Je
an, Isaure, Julie, Marion, Lorraine, Estelle et j'en passe ! Je me sentais bien avec eux, on riait beaucoup, on se disait tout. Bien sûr, il y a eu des disputes, des histoires de filles, des histoires de "groupes" mais je n'ai gardé que le meilleur. Et le meilleur, c'est la 6ème. Philippine, Isaure, Julie, Marion et Moi (et Nemo, mais c'est différent...elle comprendra.). Benjamin Clément (rebatisé lui aussi "WC" [je sais, très romantique !] "Coralie" et "DDP"), Raphaël Benazé etc...Nos fantasmes de gamines. Et puis, à la fin de la 6ème, jsuis partie. J'ai eu beau pleurer toutes les larmes de mon corps, faire la gueule à mes parents, rien n'y a fait. Ce fut une déchirure pour moi. Le premier été à Nantes fut le plus dur...Je me suis sentie abandonné et tellement seule ! Finalement, j'ai reconstruit ma vie ici, et jsuis heureuz'. Je ne sais pas si je regrette ou pas, mais je préfère ne pas y penser. En arrivant ici, je n'aimais plus ma vie. Je me sentais nulle à côté d'eux, une vie monotone, trop paisible. Au fond de moi, j'ai toujours pensé qu'ils étaient mieux que moi, j'étais jalouse de penser qu'ils continuaient leurs vies sans moi. Et puis aujourd'hui, je me suis rendue compte que même si certains m'avaient oublié (d'autres pas...) Ils n'ont rien de plus que moi. Mon groupe de 6ème, je le retrouve 5 ans après, certains sont resté, d'autres sont parti. Et puis en tombant sur ce blog, j'ai découvert qu'ils avaient la même vie que moi. Je n'ai rien a leur envié, je n'ai rien perdu [enfin presque]. Mon fardeau s'allège un peu. La vie est belle.
Aujourd'hui, jsuis là devant mon ordi à vous raconter ma vie. Elle aussi.




Mercredi 28 février 2007 à 22:06

Râté, tout râté, tout recommencer à zéro. Déceptions. Encore. Désespoir...
Je voulais vous écrire un petit article pour vous raconter tous mes malheurs de la journée (parce qu'il y en a eu...) et puis finalement, soirée msn improvisée. Besoins de partager ma colère en live ...
Oui ma colère, parce que en plus de s'être fait descendre à la soutenance de TPE, mes parents trouve une objection à ma journée à Roland Garros en juin. Finalement je me suis dit que le tennis me défoulerait, et puis en fait non. Il y avait Mathieu. Il ne m'a pas vu. Ni "Salut ça va ?", ni "salut, à la semaine prochaine". Parce que ces quelques mots, c'est pas grand chose, mais ça compte pour moi. Et puis, c'est la mère d'une copine qui me ramène, elle m'a déposé tout en haut du boulevard, presque 1 km à pied sous la pluie...En rentrant, je file sous la douche. Du savon dans les yeux, mes yeux me piquent, me brûlent, j'ai envie de pleurer. Je cache mes larmes sous l'eau. Je me dit que je pourrais y rester...en vain, jsuis pas pas assez courageuse moi. Finalement je me retrouve là, plantée devant mon ordi. Avec tout le monde qui me parle (oui j'ai beaucoup d'amis ^^) et bah, ça fait bien une demi-heure que je galère sur cet article, et mon svt m'attend encore...Allez, je fais ton habillage et hop, au lit !

Mercredi 21 février 2007 à 18:51

Jsuis rentrée de vacances, ça y est. Enfin, il y a deux jour en vrai mais j'avais pas le courage ni les moyens de venir ici. Du monde à la maison et l'ordinateur qui beugue...Pourtant, 256 photos à mon éphigie, mais logiciel de retouche en panne alors ça sera pour plus tard. Quand je viens pas ici, je bosse, alors ça tombe bien toutes ces pannes dans ma vie, parceque au moins j'ai bien avancé niveau boulot. 6 textes de français, 1 devoir d'espagnol et de l'anglais. Je me suis fait un programme pour la fin des vacances, ça m'aide à m'organiser. Si tout se passe comme prévue, j'aurais tout fini vendredi.
Demain soir, je vais jouer au tennis avec mon père. Hâte d'y être, même si sur place, jme sens toute nulle et je m'énerve contre moi-même. En ce moment, je fais que ça. Je me lamente sur mon sort, et m'auto-engueule.C'est la pagaille la-dedans. On dit souvent que la chambre reflète la personnalité, alors j'ai fais du rangement et du ménage là-haut. C'est tout beau, ça sent le propre. Du coup, ce matin, jme suis faite toute belle, pour personne, juste pour moi. J'ai sorti une jupe d'été [oui parce que quand je me suis épilée, j'aime montrer mes jambes ^^] et j'ai eu le droit à des réflexions toute la journée. Merde quoi, si on peut même plus s'habiller comme on veut !
J'ai eu du mal à commencé cet article parce que je me suis promis d'arrêter de me plaindre sur ce blog et vu que le moral va pas super fort en ce moment, dur de trouver quelque chose à dire quand on pense 24h/24h à la même personne. Oui, parce que j'ai encore rêvé cette nuit et Il était encore là. Avant de me décider à vous écrire quelque chose de potable, je zappais, de blog en blog. Je suis tombé sur Sa photo. Avec La fille. Je suis toute remuée de l'intérieur. Ca fait mal. Ca fait 3 ans et je l'ai toujours pas oublié. Tout est remonté il y a une semaine jour pour jour. Alors j'essaie de me dire que dans 5 jours, c'est la rentrée et que je vais retrouver mon beau sportif parfait qui se fout éperduemment de moi...

Pff à passer mes journées toute seule à ressasser mes idées noiresje sens que je vais devenir folle. J'ai besoins de sortir et de voir du monde là ! Ohé ya quelqu'un ?!

Je délire...je panique.

Mercredi 14 février 2007 à 18:20

Quelle conne quand même et quelle journée de merde ! Mis à part le tennis, j'enchaine vraiment les mauvaises surprises aujourd'hui...



Alors voilà l'histoire de la prie st Valentin de ma vie : On voulait sortir entre copines célibataires ce soir, et finalement personne ne peut. Alors on a décidé de faire un cinéma cet après-midi. Taxi 4. C'était vraiment un bon film, on s'est bien marrée, heureusement d'ailleurs, parce que j'avais les boules en entrant dans la salle : que des ptits couples...Je m'étais fait belle pour aller en ville, mais franchement, c'est débil, qui est-ce qui va au cinéma tout seul le jour de la St Valentin ...On est entrées dans le ciné sous la pluie, on en est sorties sous le soleil, c'est peut-être bon signe. Quelques minutes plus tard, je regrette déjà ces pensées. On croise une fille du bahut que j'ai eu dans ma classe pendant 2 ou 3 ans et qui collectionne les mecs. Bien évidemment, elle est avec un mec, et pour nous enfoncer un peu plus elle nous snob cette salope. Après un court instant, je me retourne pour la regarder et..."Oh non, c'est pas possible...". J'en reviens pas, en plus de collectionner les mecs, il faut qu'elle se les tappe tous plus d'une fois. Et Lui en plus. Mes souvenirs de 4ème me reviennent à l'esprit. Lui, voisin de classe pendant un trimestre, qui me demandait systhématiquement tous les matins si je voulais bien sortir avec lui. Lui qui avait un regard si profond et un humour si touchant. Seulement voilà, en 4ème, j'étais pas prête, et qu'est-ce que je l'ai regretter après. L'année suivante, il a déménagé, j'ai essayé de garder contact avec lui mais ça n'a pas marché. Et aujourd'hui, il traverse la moitié de la France pour la retrouver Elle, le jour de la St Valentin, dans les rues de Nantes, sous un soleil éblouissant...Pour moi, c'est une défaite de plus. Je prend mon tram en le suivant du regard jusqu'à ce qu'il disparraisse. Les larmes me montent aux yeux et ne m'ont toujours pas quitté. Je descend à mon arrêt et marche tout droit. Toute penaude, les bras balants, et les cheveux dans le vent, j'avance dans mon boulevard. Je traverse la place les yeux fermés...advienne que pourra. J'arrive entière sur le trottoir d'en face mais un crissement de pneu me fait brusquement ouvrir les yeux. Je suis à quelques mètres de chez moi, il va falloir faire face, vous savez, c'est comme lorsqu'il pleut mais qu'il y a quand même du soleil. Avec moi, c'est la même chose. J'essaie de paraître sereine et enthousiaste comme lorque l'on rentre d'un ciné, mais à l'intérieur, tout s'écroule, une fois de plus. Ma vie sentimentale se résume à néant. J'enchaine déceptions sur déceptions. Pourquoi est ce que j'ai pas le droit à l'amour et au bonheur moi aussi ? Vous pouvez me le dire ça ?

Dimanche 11 février 2007 à 18:32

Voilà, j'ai décidé de tout vous dire, alors j'irai jusqu'au bout.

Alors voilà, je me demandais si rêver peut, en quelques sortes refléter une partie de la réalité. Parce que ça fait trois nuits de suite que je rêve de la même chose, ou plutôt de la même personne. Vous vous doutez bien que cette personne est du sexe masculin, mais vous vous trompez si vous pensez que je fantasme sur lui depuis plusieurs semaines. Non, je l'ai découvert dans mes rêves. Le mec parfait : beau, sportif, tendre, drôle, attentionné, intelligent...et j'en passe. Son seul défaut serait de s'interesser à M.P (Non pas Matt Pokora, Miss Perfection). Enfin bref, depuis que je rêve de lui, je le regarde differemment. Quand il me regarde, ça me donne des frissons, quand je rêve de lui, je n'ai plus du tout envie de me lever...J'ai l'impression de me retrouver en 6ème avec mon premier amour....peut-être le seul que j'ai vraiment aimé...Je ne sais pas, mais en tout cas, je me pose des questions. D'un jour au lendemain rêver de quelqu'un qui vous était [presque] indifférent la veille, c'est bizarre. Je ne me souviens pas beaucoup de ce rêve, juste de ce que je ressentais. Je me sentais bien avec lui, je n'avais aucune envie de quitter ses bras, sa peau douce, et son sourire qui me fait fondre. Rien que d'y repenser, j'ai des frissons...C'est grave docteur ?
Depuis, je le regarde, je me test. J'ai l'impression qu'il me regarde, mais peut-être qu'en fait, il ne regarde que MP qui est derrière moi...
Vendredi soir, j'ai même été jusqu'à risquer ma vie pour lui...Grave erreur, en voulant me mettre en face de lui dans le tram pour tenter d'attirer son regard (non je ne mattais pas...), j'ai failli me tuer : contre le porte du tram, distraite par cet être parfait, j'ai manqué de tomber quand la porte s'est ouverte...Résultat, fou-rire, et honte garantie...Après, il me regardais (non pas comme une folle histérique...), moi aussi je le regardais. Moment hors-du-temps. Seulement voilà, arrivées à commerce, je l'ai perdu de vue. Dans la foule de gens qui s'extirpe non sans mal du tram, je me fais écraser les pieds, et quand je retrouve enfin la surface, il a disparu. Tout d'un coup, j'ai plus du tout envie d'être en vacances...
Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de tomber amoureuse tous les 4 matins...

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