Dimanche 31 Décembre, 18h06, Mademoiselle coconuts stagne devant son ordinateur soi-disant pour passer le temps (d'autres disent que c'est pour ne pas voir le temps passer...)
Situation pathétique...en fait, je suis là pour m'empêcher de finir mon livre tout de suite, sinon, je vais me faire chier ce soir...non,non, rien de prévu, si ce n'est ce baby-sitting bien payé (bah oui faut bien une motivation pour oublier un peu que tout le monde va faire la fête...). Ensemble c'est tout, d'Anne Gavalda, j'adooooooooooooooore (regarder danser les gens...^^). Bref passons. Ca fait bien plus de huit jours que je n'étais pas venue par ici. Vous savez ce que c'est les fêtes de Noël ! Hop hop hop, 24h a Montpellier chez les oncles tantes et cousins, 12h chez la grand-mère maternelle et la tante en Sologne et entre les 2, 48h pour se faire chier à essayer de passer le temps, avant de repartir, et puis non, finalement pas, on reste ici et puis c'est tout. Avec plus de 20h de train en moins de 5 jours, j'ai eu le temps de lire, un peu, beaucoup, passionément, à la folie ! Et bizarrement, lire ma donner envie d'écrire. Oui. Bizarre...Seulement voilà, enfin assise devant le clavier, dur dur...trouver les mots, trouver le temps, trouver le style, me trouver moi finalement. Ma mère me rabache depuis que je suis petite que je ne suis pas littéraire pour deux sous et pourtant, je m'obstine à vouloir faire carrière dans le journalisme. Communiquer, ça me va mieux. Alors voilà pourquoi écrire me conviendrais, et me séduit déjà. Trève de bavardage. Dois-je vous raconter mes périples de ces dernières semaines ou vous quitter tout de suite en laissant en suspence ma vie d'à présent ? Grave question finalement pas si existencielle que ça.
Les deux jours dans le sud furent comment dire...courts, épuisant, énergiques, et pleins d'amour et de joie ! La seule personne que je connaisse qui soit capable de plomber l'ambiance des fêtes de noel est bien évidemment ma grand-mère, qui a volontairement raccrocher au nez de ma mère un 25 Décembre ...Des cadeaux, des paroles, et déjà des bisoux, il est tant de repartir les enfants, nous allons louper le trains. A peine le temps de profiter des cousins, du soleil, et du foie gras !
La demi-journée en Sologne fut brêve, elle aussi, mais apaisante, et pleine de souvenir. Pour moi, et pour papa. Les autres, je ne sais pas, il n'en ont pas parlé. POur aller chercher la soeur de papa dans son poney club, nous nous sommes glissés, non sans mal dans la 206 de ma grand-mère, le cul par terre, pas fières les citadines...A travers la campagne solognote, pleins de souvenir remonte. Minute nostalgie. Papa nous raconte ses exploits de gamins. Ses bétises. Ses ébats. Instant mélancolique du temps passé. La bonne humeir de ma tante vient chasser tout ça. Avec humour, elle nous fait un résumé de sa vie. Que des galère, sauf Polnareff qui arrive au mois de juin, de quoi garder le moral pendant les fêtes au moins. Deux tranches de saumons, deux tranches de foie gras et on plis bagage. Oui déjà. Les trains attendent rarement leurs passagers.
18h27. Une douche rapide, un bon dîner entre soeurs et hop, c'est parti pour au moins 6h de jackpot...En attendant, ya le diner à préparer alors bon réveillon à tous !