Quelle conne quand même et quelle journée de merde ! Mis à part le tennis, j'enchaine vraiment les mauvaises surprises aujourd'hui...
Alors voilà l'histoire de la prie st Valentin de ma vie : On voulait sortir entre copines célibataires ce soir, et finalement personne ne peut. Alors on a décidé de faire un cinéma cet après-midi. Taxi 4. C'était vraiment un bon film, on s'est bien marrée, heureusement d'ailleurs, parce que j'avais les boules en entrant dans la salle : que des ptits couples...Je m'étais fait belle pour aller en ville, mais franchement, c'est débil, qui est-ce qui va au cinéma tout seul le jour de la St Valentin ...On est entrées dans le ciné sous la pluie, on en est sorties sous le soleil, c'est peut-être bon signe. Quelques minutes plus tard, je regrette déjà ces pensées. On croise une fille du bahut que j'ai eu dans ma classe pendant 2 ou 3 ans et qui collectionne les mecs. Bien évidemment, elle est avec un mec, et pour nous enfoncer un peu plus elle nous snob cette salope. Après un court instant, je me retourne pour la regarder et..."Oh non, c'est pas possible...". J'en reviens pas, en plus de collectionner les mecs, il faut qu'elle se les tappe tous plus d'une fois. Et Lui en plus. Mes souvenirs de 4ème me reviennent à l'esprit. Lui, voisin de classe pendant un trimestre, qui me demandait systhématiquement tous les matins si je voulais bien sortir avec lui. Lui qui avait un regard si profond et un humour si touchant. Seulement voilà, en 4ème, j'étais pas prête, et qu'est-ce que je l'ai regretter après. L'année suivante, il a déménagé, j'ai essayé de garder contact avec lui mais ça n'a pas marché. Et aujourd'hui, il traverse la moitié de la France pour la retrouver Elle, le jour de la St Valentin, dans les rues de Nantes, sous un soleil éblouissant...Pour moi, c'est une défaite de plus. Je prend mon tram en le suivant du regard jusqu'à ce qu'il disparraisse. Les larmes me montent aux yeux et ne m'ont toujours pas quitté. Je descend à mon arrêt et marche tout droit. Toute penaude, les bras balants, et les cheveux dans le vent, j'avance dans mon boulevard. Je traverse la place les yeux fermés...advienne que pourra. J'arrive entière sur le trottoir d'en face mais un crissement de pneu me fait brusquement ouvrir les yeux. Je suis à quelques mètres de chez moi, il va falloir faire face, vous savez, c'est comme lorsqu'il pleut mais qu'il y a quand même du soleil. Avec moi, c'est la même chose. J'essaie de paraître sereine et enthousiaste comme lorque l'on rentre d'un ciné, mais à l'intérieur, tout s'écroule, une fois de plus. Ma vie sentimentale se résume à néant. J'enchaine déceptions sur déceptions. Pourquoi est ce que j'ai pas le droit à l'amour et au bonheur moi aussi ? Vous pouvez me le dire ça ?